Salon MAC Paris novembre 2011, Paris
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cathy burghi sur ARTENSION
(mai-juillet 2012)
CV
Exposition-Résidence
installation au Parc du chateau de Réveillon (Maison des Arts) Brunoy
cathy burghi
cathyburghi@gmail.com
projet maison rouge ///
Il s'agit d'un ensemble de photographies d'interventions de l'artiste dans son entourage présenté dans une petite installation en bois (en forme de maison) contenant un écran de 10 pouces affichant les 47 photographies en boucle. Les images montrent un projet de construction d'un espace de refuge, la délimitation d'un espace personnel, et sa destruction. L'individu a besoin de tracer des limites entre sa personne et son environnement, de construire un espace à son image où développer son identité. Cette construction fait partie du cycle de la vie tout comme la destruction qui permet de créer d'autres projets. Le feu qui brule cette petite maison rouge dans la forêt c'est la fin des limites, et la perte de l'identité. Les objets isolés et divers se perdent dans les mêmes flammes. Dans les représentations de la fin du monde, le feu est l'élément le plus destructeur. C'est une mythologie universelle qui représente la fin d'un cycle. De manière antagonique, le feu, par sa maîtrise, représente le commencement de la civilisation.
nulle part ///
C'est une installation composée d'un abri de jardin en bois (3x4 m), d'échelles, de terre, d'une vidéo et d'un équipement sonore. À l'intérieur de cette maison il y a un trou (simulation d'un trou profond) d'où sortent une partie d'échelle, et des sons de travaux de chantier (sons d'ouvriers sous la terre, voix et échos, bruits de pas, d'outils comme des pelles, des pioches...). A l'extérieur de cette maison (à environ 4 ou 5 mètres) un autre trou ayant les mêmes caractéristiques (échelle et son). Une vidéo, projetée sur un mur, présente l'enregistrement de ce qu'il est supposé se passer sous la terre. Ces images montrent non seulement des textures, des couleurs et des éléments sous-terrains mais aussi la vie secrète et étrangère qui se déroule sous nos pieds. Cette œuvre ludique trace un tunnel imaginaire entre l'intérieur et l'extérieur, et nous interroge sur la frontière entre les espaces.
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